Notre histoire

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Hélas, les documents sont rares, comme le dit Tartière, archiviste des Landes en 1920 : « Les fonds antérieurs à la Révolution ont souffert du malheureux transport qu’on fit en 1814des archives des Landes vers Agen au moment de l’avancée des Anglais. Les rouliers qui les transportaient en ont jeté et abandonné une partie sur le chemin. On ne peut se rendre compte des pertes subies».

Préhistoire et antiquité

La période préhistorique est peu connue. On suppose grâce aux découvertes archéologiques, un peuplement relativement dense, derrière les cordons dunaires sur les berges des lacs et des cours d’eau, à l’ère postglaciaire et à l’âge du bronze.

Le premier groupement historique serait celui des Bercorates de Pline (79de l’ère chrétienne), puis dès le VIe siècle av. J.-C., le Born et le Buch sont occupés par des protos celtes venus de Bohême, (Boihemus), ils se soumettent à Crassus en56 av. J.-C. Au temps de la Pax Romana en Novempopulania (Aquitaine des neuf peuples), les Cocosates peuplent le Pays de Born.

Pontenx au Moyen âge

On parle de Bouricos en1077, bien avant que l’on trouve Pontenxdans des écrits, cependant, la présence des nombreuses mottes castrales alentour, comme le « tuc de Sarrazin », renseigne sur l’importance de la région dès le XIe siècle et sans doute avant, elle nous révèle aussi l’existence d’une importante petite noblesse locale.

À partir du mariage d’Aliénor en1154et jusqu’en1453(Henry VI),nous vivons, de bon gré, sous la loi anglaise des rois-ducs.

Entre1250 et 1280, les prévôtés de Labouheyre et de Born sont réunies sous la responsabilité d’un prévôt unique chargé de sa gestion judiciaire, administrative et financière. La valeur de cette prévôté est plus qu’honorable puisqu’elle est estimée presque égale à celles de La Réole ou de Lalinde ; qui dit que le Born est pauvre ?

En 1269, le pays est rattaché aux vicomtes de Tartas, puis aux Albret 30 ans plus tard.

Quand Esclaremonde, héritière des Tartas décède, son époux roturier, Gaillard del Soler, uia succède. C’est sans compter avec la noblesse locale qui se révolte et fait procès en1281, refusant la haute justice d’un simple bourgeois (maxime ignobili). Cette révolte déchire le Born et ce n’est qu’en1314,lorsque la sœur de Soler, Yolande, devient comtesse de Fronsac que le conflit s’éteint : elle possède alors la basse justice surPontenx,son fils cadet, seigneur de Rolly et de Castéja, lui succèdera.

La haute justice reste au roi anglais, fermement établi dans ses droits sur le pays de Born ; ces mêmes droits y seront encore en usage au XVIIIe siècle.

À la fin du XIIIe siècle, parmi les 24 familles nobles du Born deux grandes familles bourgeoises détiennent ici des fiefs considérables : les Soler, les plus possessionnés et les Colom, propriétaires du « moulin de Sintrosse » et de 63 tenures. On ne connait pas l’origine de ces derniers, mais ils sont bien implantés dans le pays, ils reçoivent l’hommage dans leur « casa » de Saint Julien. Les Escoassa, bien nantis également àPontenx, demeurent à Sanguinet.

Ces vassaux versent au roi une esporle (redevance) souvent symbolique : Gaillard de Lugaten, Vital d’Artigameira, et Ispan de Sis lui remettent chacun une lance (javelot) pour l’ensemble de leurs fiefs surPontenx.

Pontenx est une des 11 paroisses du Born, Bouricos et Lugaten appartiennent à la seigneurie de Labouheyre,Pontenxà celle de Mimizan, seul bourg du Born avec Uza.

Grâce aux travaux de Marquette nous avons une vision assez claire de la physionomie de Pontenx à cette époque, les actes parlent essentiellement de forets, de « padouans » (terres vagues, pâturages) et d’habitat dispersé. La population est répartie sur le territoire par quartiers de quelques maisons : le bourg actuel en compte cinq autour de l’église et de son cimetière, Le Bourgau, Sintrossa, Lugaten et Bouricos un peu plus, à cause de la présence d’une seigneurie.  Le Sasterar (casterà : château) qui correspond au Tuc de Piche et l’ « affar » (regroupement de boeries) de Mauborguet près de Marcon, sont plus peuplés qu’aujourd’hui. Ces lieux sont situés sur les parties les plus élevées de la paroisse, ils appartiennent à des seigneurs différents. Pontenx compte autant de seigneurs que Mimizan : les templiers du Bourgau, les Campet, les Colom et les Soler au bourg, les Artigameira, Lugaten et Mauborguet à Lugatens, les Moissac au Sastérar… Le seul moulin signalé, ce qui indique son importance, est à Sintrossa sur l’Esleys.

Enfin, en1452, Les Triptost et le comte de Worchester, vassaux anglais, n’ont plus ici que des droits illusoires. Vers1500, la prévôté de Born comprend la Communauté de communes d’aujourd’hui, plus Biscarosse, Gastes, Sainte Eulalie, Lévignac, Mezos, Parentis, Sanguinet et Uza. Elle est rattachée au duché d’Albret, lui-même dépendant de l’évêché de Bordeaux jusqu’en 1789.

La Renaissance

À partir de1550,l’Albret est érigé en duché-pairie, ainsi le seigneur de Pontenx est le sire d’Albret, ensuite Louis de Castéja. Gaston de Bourbon et son épouse Dame Suzanne Dupuy (du Puy d’Audenge)y sont seigneurs en1544 ;la première astreinte royale faite aux seigneurs d’accorder l’usage des terres aux habitants date de cette époque.

En1586, un arrêté du parlement de Bordeaux reconnaît à Jean de Bourbon de Bazian la propriété de toute la terre dePontenxainsi qu’à son épouse Suzanne de Rolly. Le marquis de Gombault, dernier seigneur des lieux est le gendre du comte de Rolly. La mauvaise volonté des seigneurs obligera les Pontenais à renouveler leur requête quant à leurs droits d’usage en1596et1599,ils obtiennent satisfaction contre 1333 écus versés au seigneur de Bazian.

La famille du Puy d’Audenge est seigneur de Mézos, Saint-Julien, Aureilhan, Saint-Paul, Pontenx,Gastes et Biscarosse pendant le XVIesiècleet la moitié du XVII. À la mort du noble Puy d’Audenge, sa veuve, Suzanne de Castéja, épouse Gaston de Bourbon, petit-fils de Charles IV d’Anjou et cousin de François 1er  en1534. Suzanne lui apporte les biens de la famille d’Audenge et deux fils. L’aîné devient seigneur de Castéja, Bertrand reçoit les terres du pays de Born, la branche de Castéja-Mézos rassemble ensuite le tout.

L’absolutisme centralisé

En1640, sur le terrier de Pontenx, on relève le nom du seigneur descendant des Castéja-Rolly, héritier de Bernard de Bourbon. « Noble de Marguerin de Senjulien, seigneur de Rollie, Pontenx, Aureilhan, Saint-Paul, Sainte-Eulalie, Gastes, Biscarosse ». En1659Marguerin épouse Marie de Gachon qui hérite de lui en1670, leur fille dispose ensuite des biens en faveur de l’époux de sa fille : le marquis de Gombault.

À partir de1654,Pontenx organise trois foires : le jour et le lendemain de la Saint-Antoine, de la Saint-Jean-Baptiste et de la Sainte-Madeleine, ensuite il y en a sept, y compris celles du Mardi gras, de Casimodo, du 9 mai et de la Toussaint.Pontenx est déjà opulent.Cependant, il n’y a pas de maître d’école, pas d’officier de justice, pas de notaire ni de greffier, il y a deux chirurgiens,mais pas d’hôpital. Une chambre au château sert de prison. Le bourg se compose de l’église, du château, de quatre maisons. Par contre, le curé dénonce « Il y a des pêcheurs publics et des femmes de mauvaise vie et des ivrognes qui empêchent de dire vêpres tous les dimanches»,cependant, seulement deux indigents sont recencés.

La famille du dernier seigneur protestant M. de Lamassan, se fait catholique en1731. Outre les Rolly, une autre famille noble honore de sa présence Pontenx,plus précisément le « Porge » « Monjeat » et « Vaccine » pendant près d’un siècle : les d’Artigues d’Ossaux.

Nous savons cela grâce aux premières archives communales qui débutent en1733, elles nous renseignent aussi sur les détails de la vie quotidienne, par exemple,  que le maïs est cultivé à partir de1750àPontenx, mais autour de 1775 pour Saint-Paul et Mimizan.

C’est à partir de 1760 que Pontenx prospère, quand le seigneur de Rolye construit le nouveau château et sa chapelle, puis une forge sur un lac artificiel, créant ainsi le quartier des Forges. Preuve de ce bien-être : le curé reçoit en dîme 30 sacs de seigle et de millet, 15 d’autres grains, quatre barriques de vin, 15 agneaux et quelques ruches en1783. C’est une belle rente, car la paroisse compte à peine plus de 400 habitants.

En1769,le comte interdit le libre pâturage sur ses terres et son garde enferme six bœufs aratoires appartenant à Jacques Pons, marchand àPontenx. Celui-ci présente des excuses, prétend ne pas avoir voulu contrevenir aux ordonnances de1769et de1740et propose dédommagement. Le 17 septembre, le 10 novembre et le 28 janvier, le même scénario se reproduit, le comte porte plainte contre les habitants qui s’excusent, le dédommagent... et recommencent.

En août1779, les tenants de fiefs de la commanderie de Malte au « Bourgau » sont appelés à faire une reconnaissance de leur fief. Il s’agit des sieurs Bernède, Dupuy, Cazaux, Ducout, Pontaut et Collard.

Les temps du changement

En 1789, le duché d'Albret est versé à l'Intendance de Bordeaux, Bouricos est rattachée àPontenx. Les forges emploient alors 120 personnes. La Compagnie des gardes-côtes du Born s’appelle « Compagnie de Saint-Julien », mais c’est à Pontenx que tous se réunissent pour l’exercice.

En 1794 trois charretées de papiers actes et titres appartenant au marquis de Gombault en fuite sont brûlées sur la place publique, certains en profitent pour s’emparer d’actes de propriété.

La même année, des commissaires parmi lesquels le futur maître des forges Lareillet, se présentent àPontenxpour étudier la remise en marche de l’usine, fermée depuis le printemps1793, mais la production est maigre et de piètre qualité, insuffisante pour les besoins de l’armée.

En l’an XI, Pontenx compte 99 contribuables imposés.

La révolution passe sans trop de dégâts, une fois encore la pauvreté apparente et l’isolement du pays de Born le sauve de la cupidité et de la folie des hommes.

Les temps modernes

Pontenx fait partie de l’arrondissement de Mimizan à partir de1803.

Un courrier du maire au préfet précise pour1826 :« Production de 600 charretées de goudron, résine ou térébenthine, 550 charretées de fonte et fer» (une charrette transporte 600 kilos). Le lieu d’embarquement est soit La Teste soit Portets.Il y a un marché hebdomadaire sur la place, mais en1828il ne reste plus que trois foires : le dimanche de Carême, Toussaint et Saint-André.

1830, marque pou rPontenx le début du progrès : le 13 mars, on inaugure le poste de gendarmerie, fort d’un brigadier et de deux hommes.  Les 5 et 23 mai, de violents orages ravagent toutes les récoltes, 1445 hectolitres de seigle sont perdus, sans parler des potagers, du chanvre et des habitations aux toitures brisées.

Le marquis de Saint Exupéry (gendre de Gombault) devient maître de forges vers1833, puis vend tout le domaine à la Cie des Landes.

En1834, le quartier de Saint-Trosse reprend son joli nom de Sainte-Rose ou Sainte-Ar(r)ose.

Le gérant de la Cie des Landes offre un hectare de terrain à la commune pour un nouveau cimetière en1836, ce qui n’empêche pas que le 7 mai, le conseil municipal fasse valoir les droits de la commune selon l’acte de 1544 pour l’usage des vacants, mais c’est en1841que le tribunal accorde aux seigneurs de Pontenxl a propriété entière de la terre et aux habitants son usage. Cependant, entre1843 et 1851, à cinq reprises, on relève des condamnations pour délit de pacage et la commune installe un « parc de justice» pour le bétail en divagation chez Mr Raba, aubergiste.

On transfère le cimetière dans une des propriétés Raba à Pécamp en1841, 10 ans plus tard,on pave tout le réseau vicinal avec les scories des forges. La contenance de la commune est de 7 900 hectares, dont 4 à 5 000 de forêt.

À cette époque, Pontenx est le plus gros bourg du Pays de Born, supplantant sans peine Mimizan en pleine décroissance démographique et économique. L’abbé Bourdeau nous donne une description précise dePontenxen1861… « Localité la plus peuplée et la plus importante du canton, avec une gendarmerie, une école des frères de l’instruction chrétienne, le couvent des filles de la Croix, les foires les plus importantes de la contrée, où il se traite beaucoup d’affaires sur les laines, les cires et divers autres produits de la lande. On coule et on moule à Pontenx toutes espèces d’ustensiles de ménage en fer »…La prospérité appelle l’argent, de nouvelles industries s’installent.

En1862 la commune, sous la conduite de son maire, M. Péan, achète à la Cie des Landes l’ancien château et ses dépendances (aujourd’hui, bureau de tabac, place publique et école). On y construit la mairie en1865, mais le premier étage du bâtiment est du XXe siècle.

Une somptueuse bannière en soie vieil or, marquée « Pontenx les Forges, Landes, est offerte par M. de Guilloutet député en1870, un bandeau qui porte « progres civilis » noue une gerbe de lauriers et d’épis de blé surmontée d’une couronne de cors et trompettes mêlés.

L’hiver 1879 est si rigoureux que la commune créée des ateliers de charité pour donner du travail aux plus démunis. À partir de1888 la commune dispose de registres de délibération du conseil municipal, on connait alors le détail des évènements : pour la décennie à venir, la commune est si pauvre que « nous avons atteint le maximum de l’impôt qui pèse lourdement». Une gestion rigoureuse et créative commence à porter des fruits : l’ancienne école de filles au château, remplacée par le groupe scolaire que nous connaissons, devient la gendarmerie en1883,deux ans plus tard, la découverte du trésor de la fontaine n’apporte qu’une très modeste aide au budget… « Juste de quoi distribuer du pain aux indigents »...

Le chemin de fer qui traverse la commune est trop coûteux pour les transports de marchandises qui se font encore en bros, l’école des filles est laïcisée en1888par l’État au scandale d’une bonne part de la population.

Le premier plan d’alignement dans la traversée du bourg a lieu en1891, la même année « Attendu qu’il en va de la dignité de la commune »on remplace le drapeau. La terrible sécheresse de l’année suivante ruine les récoltes et amène à étudier un premier plan pour la lutte contre l’incendie. La commune s’offre son premier corbillard en1895.

La grosse tempête de l’hiver1899oblige la commune à créer des fossés qui se révèlent fort efficaces contre les inondations récurrentes qu’elle subissait jusque-là.

Les temps de la violence

La séparation de l’Église et de l’État en1905se passe en douceur, les Pontenais sont plus soucieux des effets de la sécheresse qui impose à la commune l’entretient de 20 indigents, hélas, « en aucun cas, la commune ne peut supporter cette charge, la commune est à bout de souffle ». L’année suivante, le maire paye de ses deniers l’indemnité du porteur de télégraphe, c’est dire que les finances vont mal !

En 1909, pour bénéficier de l’électricité, le conseil ouvre une souscription auprès des habitants. Si en 1911, on est obligé d’agrandir le cimetière, la commune n’a toujours pas les moyens de réparer la gendarmerie et c’est un atelier de charité qui restaure les chemins : les temps sont durs. Faute de moyen, il faut aussi refuser l’arrivée du téléphone en 1914,d’autant qu’on installe le bureau de poste. La mobilisation générale du 1er aout se passe dans l’allégresse… Les premiers morts, les 300 ouvriers mobilisés aux forges et l’arrivée des réfugiés douchent ces ardeurs. Pontenx héberge l’état-major américain.

 

La paix revenue, en1921, le conseil se réjouit : « Tous les bâtiments de la commune ont été réparés et munis d’un porte-drapeau».À partir de là, on avance vers le progrès à pas de géant : construction d’un abattoir, premier revêtement routier en bitume et agrandissement de la gare en1925,la place publique est pavée, achat d’une pompe à incendie, installation du téléphone à la mairie et égouts dans le bourg, création d’un syndicat intercommunal pour l’électricité, construction de sanitaires aux écoles… Seul point noir : le clocher de Saint-Martin s’effondre en 1928. 1930voit la création du comité de défense contre les incendies, Saint-Trosse est désenclavé vers Parentis et une épidémie de croup (diphtérie) est jugulée de justesse. Cette même année, la prestigieuse caravane de Maurice Martin, l’inventeur de la Côte d’Argent, s’arrête à Pontenxoù ses illustres participants sont reçus en grandes pompes.

1934 :indirectement concerné,le conseil municipal soutient les revendications des résiniers qui enflamment les Landes. La commune prospère, entrainée par son maire et conseiller général : Caliot. La place de la mairie n’est pas éclairée, mais on électrifie les écarts, le dispensaire d’hygiène sociale est à la pointe du progrès… si bien que la commune reçoit la distinction enviée de « Village moderne». En 1937, l’école reçoit un terrain de jeu« convenable» dixit le maire, qui veut aussi«suralimenter les enfants déficients physiquement à la cantine ». On installe deux cabines téléphoniques, mais…

Les réfugiés espagnols arrivent, puis les Alsaciens en1939, nos hommes se font soldats. L’Occupation suit à partir du 27 juillet1940jusqu’au 23 aout1944. Le dispensaire est démembré en 1942, un commando de prisonniers nord-africains travaille en forêt, M. Caliot est révoqué par Vichy en1941et réélu triomphalement à la libération. Les prisonniers africains sont remplacés par des travailleurs et des prisonniers allemands. La maison de santé est créée en1946, les grands incendies commencent.

Le monde actuel

1952 est fertile en événements : le 1er  permis de construire est accordé, Pontenx ouvre son centre d’apprentissage et la caserne des pompiers et le château d’eau, la commune se dote d’armoiries. En1955 on exploite le pétrole à Richard et la commune remet en état Bouricos qui accueille les Frères de la Fraternité.

En1958les allocations familiales permettent de clore la liste des indigents et on crée un service social. L’évènement de1959est l’implantation de notre premier lotissement : Pargey, puis on installe l’eau courante au bourg, deux ans plus tard la commune s’équipe d’un camion-benne et d’un « bourrier ».

Pontenxen1967s’équipe d’un camping. Le transport scolaire date de1969,comme le plan d’assainissement des eaux usées et la classe de musique. Par contre, on ferme le cours agricole et ménager et une classe : la population vieillit.

L’adduction d’eau se poursuit, elle sera terminée, comme celle de l’électricité en1978,date à laquelle la salle des fêtes est remise aux normes. 1980,est marqué par le début des travaux d’aménagement du bourg. Le parc Rundahlet sa piscine sont inaugurés en1986,la place de l’église aménagée et Pontenx devient ainsi « station verte de vacances » et primé « Villages fleuris », c’est aussi l’année de la révision du POS, celle où la statue de Bouricos est volée.

Le syndicat intercommunal de Mimizan se transforme en district en1990,la construction de la « Maison du pin» à la gare l’année suivante en est la première réalisation. La salle des fêtes et le plateau scolaire sont restaurés en1991, la mairie s’informatise, la même année on restaure les peintures de l’église, le restaurant scolaire et la maison Carrère, le problème des eaux usées est enfin réglé et le parc Rundahl s’enrichit d’un club house pour le tennis.

La départementalisation des services d’incendie et la création d’un service de repas à emporter pour les personnes dépendantes et la mise en souterrain du réseau électrique marquent1994.Cette même année, le tourisme pontenais évolue avec la création d’une promenade botanique, l’aménagement de la décente du Canteloup en canoë et du Tastot en gite et lieu festif. Ce programme se poursuit par l’aménagement de la piste cyclable en1996, année où le SIVOM démarre la construction de la nouvelle usine d’incinération pour les ordures ménagères.La commune transforme la maison de repos en logements sociaux en1997et de gros travaux sont entrepris à Bouricos et à l’église Saint-Martin ; l’année suivante, le groupe scolaire est rasé, la reconstruction durera trois ans.

En 1999, le District créé l’office intercommunal de tourisme et étend ses compétences à l’école de musique, mais l’événement le plus marquant est la création de la Communauté de communes qui remplace le District. L’ouragan « Martin » qui ravage une bonne partie de la commune marque également les esprits cette année là. Plusieurs magasins s’ouvrent à Pontenx, mais la tempête de décembre fait d’énormes dégâts, la « commune sans terre » du XVIIIe possède 28 bâtiments locatifs à cette époque. En2001démarre le grand projet de la zone de développement économique avec l’acquisition de 20 hectares à Piche par la Communauté de commune, l’année suivante est marquée par l’ouverture du lotissement communal des chênes et l’agrandissement de celui du Tastot. La maison dite du « secrétaire » est aménagée pour l’accueil périscolaire et le centre de loisirs. En2003, on accède à l’ADSL, un columbarium, un foyer des jeunes, un centre de loisirs périscolaire, un itinéraire de promenades pédestres enrichissent le patrimoine. La commune investit pour créer le lotissement « Les Acacias » et des particuliers font de même à la Vaccine. Face à l’augmentation de la population, il faut créer une nouvelle classe pour la rentrée2006,une effrayante tempête de grêle sévit sur toute la commune et plusieurs incendies criminels sont signalés. La communauté fête le cinquantenaire de l’arrivée des Frères à Bouricos. La nouvelle salle des sports équipée de panneaux photovoltaïques est inaugurée en2008. Les mises aux normes indispensables pour le camping imposent sa fermeture, comme la piscine maintes fois réparée, le bâtiment de la laiterie est désaffecté, l’usine de retraitement mise aux normes, le stade modernisé. Le 24 janvier2009, la tempête « Klaus » bouleverse les lieux et les êtres.

La population augmente de façon significative, la commune créé de nouvelles classes, se bat pour conserver son bureau de poste, sauve ses lavoirs… de nombreux projets sont à l’étude :Pontenx construit son avenir…