Un peu de géographie

Un peu de géographie

Un peu de géographie

Quelques mots seulement sur notre climat océanique, dit « marin régulier». Comme nous sommes un peu à l’intérieur des terres, notre température moyenne en hiver est inférieure de 2 degrés environ et supérieure de même en été par rapport à la côte. On compte 10 jours de brouillard, 160 à 180 jours de pluie avec des étés très secs et plus ou moins 2000 heures de soleil par an, selon l’INSEE.

Les Landes ne sont pas aussi plates qu’on le dit,Pontenx culmine à 51 mètres à La Pendèle, à peine moins à Saint-Trosse, La Barde et Le Bourgau. Le point le plus bas (la Barde) est à 14 mètres au dessus du niveau de la mer. Comme il se doit, l’église du bourg est posée sur un monticule de 42 mètres d’altitude…  les deux lieux les plus peuplés au Moyen-âge, le Castérar et Bouricos, sont également situés sur des « éminences » : 45 mètres.

La superficie exacte de la commune, connue assez tardivement, est de 80 km², avec une densité de 13 habitants/km².         

Vers1800, on compte 6 habitants par feu (foyer), l’espérance de vie est de 33 ans. 100 ans plus tard, il y a 5 personnes par foyer, trois ménages sous le même toit, une famille sur quatre à plus de cinq enfants et l’espérance de vie est de 34 ans ½

La population

Jusqu’à la dernière guerre, elle se regroupe dans les quartiers en fonction de leur profession : à Ménéou, les cultivateurs, à Marcon les métiers du bois…

Pontenx connait un accroissement radical de sa population à partir de1839 :la faïencerie puis les Forges attirent des ouvriers étrangers qui restent et s’intègrent à la population, le même phénomène se reproduit avec les travailleurs du bois. À partir de la Grande Guerre,Pontenx héberge de nombreux réfugiés alsaciens et espagnols, quelques-uns feront souche. Quelques Allemands, mariés avec des Pontenaises demeurent après1945. Les demandes de naturalisation et les cartes de séjour délivrées par la mairie font foi de nombreuses demandes de naturalisation d’Espagnols et d’Italiens. La population est remarquablement mélangée, pour un bourg isolé si longtemps.

Entre1760 et 1860, alors que Pontenx, grâce aux forges et sa situation géographique, connait un développement régulier de sa population, celle de Mimizan stagne, on suppose que l’avancée des sables n’y est pas étrangère. La tendance s’inverse à partir1910,Mimizan bénéficiant du tourisme, de la base marine puis de la papèterie alors que les forges ferment. À partir de1950, la démographie se stabilise pour les deux communes.

Une chute démographique régulière et un net vieillissement des habitants à partir de1960ne sont compensés qu’à partir de2000quand le nombre d’habitants rejoint celui de 1962. Entre1999 et 2006,le nombre de ménages a augmenté de 21 % et nous sommes aujourd’hui environ 1500 habitants, la population rajeunit et on enregistre maintenant 30 % de nouveaux venus entre deux recensements, des jeunes couples en majorité, qui relancent la dynamique locale.Pontenx accueille chaleureusement ces nouveaux résidents.